... et c'était une Volkswagen
(de location en plus)Pour l'histoire on devait être à 3 ou 4 (avec Ti diamant, Versaillais ...) mais finalement il ne restait plus que Ti diamant et moi pour aller dans les Alpes, dans une petite station méconnue : Megève. En effet, une grippe aviaire foudroyante et une opération marketing de dernière minute ont été suffisantes pour que l'on perde des participants.
De trois conducteurs, on ne passait plus qu'à deux, jusqu'à ce que je me rende compte que Ti diamant avait passé son permis aux Etats-Unis sur une voiture automatique, et que par conséquent elle était incapable de conduire une voiture européenne (j'ai adoré d'ailleurs le : Ah bon la polo n'est pas automatique ? C'est ballot ...).
Là je rigole, mais un poil jaune, car 1400km en un week-end seule... c'est pas le pied absolu.
Vas-y qu'on prend la Polo (Simone) et qu'on commence à rouler (pas vite : deux heures pour quitter Paris), sous la pluie et l'orage...
Au milieu de la nuit, plus d'essence : On se retrouve sur une aire de repos glauquissime, en train d'essayer de faire le plein. Détail croustillant : la trappe à essence ne s'ouvrait pas, et le manuel d'utilisation de la voiture était en Italien ...
(et l'italien même si c'est proche du français c'est pas du français)Recette pour les gens à qui ça arriverait :
Pour ouvrir la trappe de la Polo qui parle italien.
Ingrédients pour deux personnes:
1 Polo parlant Italien,
2 gourdasses blondes,
1 nuit sans lune,
1 station essence glauquissime dans la montagne près de l'autoroute pas loin de Genève (station Avia kilomètre 43 sur l'A40 pour pas la nommer)
Recette :
Il faut que la voiture soit à l'arrêt, déverrouillée de partout, et il faut appuyer deux fois sur la trappe... (l'idée des deux coups sur la trappe, n'est venu qu'au bout de dix minutes et après deux tentatives d'arrachage de la dite trappe...)
Ce qui drôle, c'est que pour éviter les braquages la station est fermée, donc pas de "pause technique" possible pour nous deux!
Enfin si, il y a bien des toilettes, mais plus loin, utilisés par les chauffeurs routiers et les jeunes hommes
(ou pas), beaux
(ou pas), minces
(ou vraiment pas) en recherche de frisson à deux
(ou plus) sur une aire d'autoroute.
Je te rassure, on a réussit à faire fuir tout ce beau monde, avec deux sacs Prada, et des talons haut... comme quoi "l'homme chercheur de frisson sur une aire d'autoroute" est un animal farouche ...